[Workshop] NARRATIVE CONTROL

© Image tirée du film LA CELLULE Réalisé dans le cadre du projet Orange Rouge. Produit par Alexis Bougon, Samsha Films. Fiction fantastique / 50 min / vidéo HD couleur, son stéréo / 2020.
© Image tirée du film LA CELLULE Réalisé dans le cadre du projet Orange Rouge. Produit par Alexis Bougon, Samsha Films. Fiction fantastique / 50 min / vidéo HD couleur, son stéréo / 2020.
Mardi 27 au jeudi 29 octobre 2020

[Workshop] NARRATIVE CONTROL
avec l’artiste Samir Ramdani

du mardi 27 au jeudi 29 octobre 2020
Séminaire Master Syndicat d’Initiative


A cette occasion, son film LA CELLULE sera projeté à l'ebabx.
Ouvert à tous les étudiant.e.s de l'ebabx
RDV à 18h00 à l'amphi


Chers•ères étudiants•es,
Pour ce workshop, je vous propose d’écrire et de réaliser, individuellement ou en groupe, des films courts.
À l’issue de ces trois jours de travail intense, vos productions feront l’objet d’une présentation publique au sein de l’école. Et comme c’est moi l’invité, permettez-moi de poser les règles du jeu.

  • Règle 1 : J’aimerais que votre point de départ soit l’idée d’« autofiction ». Vous raconterez une histoire, et cette histoire partira de vous, de votre expérience, de votre vécu, de votre subjectivité, parce ce qu’on n’est jamais aussi bon qu’en utilisant les matériaux que l’on connait le mieux, à savoir : votre corps et votre expérience. Puis au-delà de l’aspect pratique et économique de l’autofiction, on peut y voir une manière de prendre en main sa propre histoire, sa propre destinée ! On peut aussi profiter de l’autofiction pour se projeter dans l’avenir, ou ailleurs, dans un autre monde.
  • Règle 2 (en option, pour ceux qui se le sentent) : Étant donné que nous sommes dans une école d’art qui formes les prochains artistes, je crois que je peux attendre de vous une certaine autonomie critique. On va pas se mentir, ce monde part en sucette, et il y a beaucoup à dire sur le contexte politique que nous traversons. Et l’autofiction peut aussi être un moyen de parler du monde et d’ouvrir un débat.
  • Règle 3 : Comme j’essaye de le faire dans mes propres films, je vous demanderai de porter une attention toute particulière à lisibilité de vos récits. C’est-à-dire d’être le plus clair possible, d’être partageant avec votre public.

Pour moi la clarté n’a jamais été antinomique à l’art, bien au contraire. Donc pour se faire comprendre, il y a, bien sûr, plusieurs stratégies. Celle que je vous propose d’expérimenter est assez simple : utiliser la grammaire et les gimmicks du cinéma populaire (cinéma fantastique, thriller, comédie, horreur…) comme langage commun avec votre public, puis en même temps se réapproprier les mécanismes de symbolisation à des fin critiques.


Samir Ramdani est un artiste qui produit essentiellement des films de fiction. Dans ses oeuvres, il est question de prise d’autonomie, d’inclusivité, de domination, d’art, d’écologie, de désir et souvent de fin du monde. La spécificité de productions repose sur le traitement fantaisiste de ces thèmes. Pour parler de problèmes sociétaux sensibles, Samir Ramdani puise dans une grammaire cinématographique populaire telle que les films de Zombies, la science-fiction ou le cinéma fantastique. Son style est caractérisé par une recherche formelle riche, notamment dans la création d’effets spéciaux analogiques. Ainsi en utilisant des codes culturels populaire, l’auteur donne toutes les chances à ses films d’ouvrir des débats autour des questions qui lui sont chères.  

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