[Projection des films des étudiant.es] ebabx + Le grand huit
au cinéma L’Atalante à Bayonne
Sur une proposition de Nora Martirosyan, réalisatrice, enseignante à l’ebabx
Programmation Mary Ledoux et Victor Chavot, étudiants ebabx pour le groupe de travail Cinecittà
Avec des courts-métrages de :
Tina Blanche,
Crasse et Paillettes,
Louis Castets,
Medhi Chivaley,
Grégoire Delvoie,
Zoë (Manon Buard),
Eugénie Morandeau,
Victor Chavot,
Mary Ledoux,
et plus encore...
Projeter pour sauver les films, les exposer aux yeux de toutes et tous, les mettre à nu, faire valoir des idées, élever des formes, en discuter, que l’on soit d’accord ou non, pour s’en émerveiller, se questionner, voyager, mais surtout pour donner l’occasion à nos films de s’extraire du nid que peut être une école d’art. C’est du groupe de travail Cinecittà, piloté par l'enseignante et cinéaste Nora Martirosyan au sein de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux (EBABX), que ce corps d’idées s’est construit, motivé par l’envie de voir nos formes filmiques respectives émerger, mûrir, se construire et s’auto-suffire, pour pouvoir à terme être en mesure de les faire vivre en salle lors de projections comme celle de l’Atalante.
Lors de nos séances de travail, l’idée d’un moment de partage s’est naturellement imposé, prenant le dessus sur un format de cours classique où les dérives sont contraintes, les pas de côté discutés, remis en question. Dans les moments de Cinecittà, chacune et chacun offre aux autres, non sans une certaine pudeur, l’état de ses travaux actuels.
Cette projection se veut un mélange de toutes les richesses que ce groupe alimente. Ce groupe qui a su nous accompagner dans notre parcours au sein de l’école que certaines et certains d’entre nous s’apprêtent à quitter au terme de cette année. Ce moment est pour nous toutes et tous important, car ce type d’initiative permet à nos films d’exister dans des espaces où les conditions de visionnage sont adéquates, et non plus cantonnés à des espaces d’exposition. C’est une expérience qui est, pour nous, précieuse : elle nous permet de ne jamais étancher notre soif de voir des images se mouvoir sur grand écran, nous envelopper tout·e entier·e, pour nous donner la possibilité de faire plus : plus politique, plus poétique, plus beau, plus vivant, plus sauvage, plus heureux, plus revanchard, plus nous, et découvrir toujours plus le bonheur que fait l’assemblage des images, peu importe le régime filmique utilisé. Et alors voir, dans ce contexte de salle de cinéma, le récit prendre forme, les idées crier, pour nous semble-t-il, à notre place d’étudiant·es ou futur·es artistes vidéaste, nous émerveiller toujours plus.
C’est dans cet état d’esprit de partage que l’on vous convie à ce moment qui donnera à voir les films des étudiantes et étudiants de l’EBABX, mais aussi ceux issus des écoles du Grand Huit.
