10h - salle sainte-croix
[Le club de la question] avec Samia Oussadit et Pascal Leroux (Blazers Blasons),
Parcours La beauté jusqu’au bout, cycle 1, Art
« Le Club de la Question » se déroule dans le cadre du Parcours La Beauté Jusqu’au Bout.
C’est un club dont le principe est simple : un invité, une question ; une réponse, un banquet.
nota bene : cette saison 2025/26, c’est autour du thème central « La clinique du business » que seront conviées les différentes personnes invitées.
(Le Club de la question est ouvert aux étudiants dans autres parcours, et aussi du Cycle 2 qui seraient intéressés).
Blazers Blasons existe depuis 2016. Plus qu’une galerie-entreprise, c’est une mentalité indépendante que les deux braconniers Oussadit et Leroux présentent ainsi : aventure collective qui interroge l’héraldique comme terrain de création contemporaine croisant art, design, illustration, artisanat, mode et savoir-faire multiples.
https://www.collectiflavalise.net/
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S’inscrivant dans une démarche globale et au long cours, Blazers/Blasons envisage la création au sens large : là où s’efface la frontière séparant l’hier de l’aujourd’hui. Alors se confrontent et se confortent des savoir-faire dans un rapport exiguë entre l’art contemporain, l’artisanat, la mode et toutes les ramifications qui apparaîtront au gré du temps, des rencontres et des potentiels.
La seule constante est l’invitation faite chaque année à dix artistes ou plus, pour réaliser leur propre blason dont les codes, les figures et les choix de couleurs sont laissés libres d’exécution et d’interprétation à chacun. Les invités deviennent à la fois anthropologues, scientifiques et archéologues en déclinant, chacun, leur identité artistique.
En replaçant dans le champ de l’art cette science auxiliaire de l’histoire qu’est l’héraldique, la Valise met en exergue l’idée que le blason n’est pas fermé, n’appartient à personne, n’est pas figé par le temps. Il s’agit d’un support, une image conceptuelle avant tout. Et comme le rappelle Michel Pastoureau, les armoiries agissent comme « des codes sociaux, ayant pour objet la communication révélant deux aspects de ceux qui en font usage : l’identité et la personnalité ». Si la question identitaire est aujourd’hui particulièrement fragile, Blazers/Blasons ouvre une voie poétique et sociale en la soumettant à divers champs contenus dans la création contemporaine.