[Rencontre] avec Agnès Geoffray

Agnès Geoffray © Suspendue, photographie, 2012
Agnès Geoffray © Suspendue, photographie, 2012
Le 9 mars 2021 à 12h30

Projet Voix éteintes
Le Frac Nouvelle-Aquitaine MECA invite Agnès Geoffray sur un projet de résidence et de recherches autour de l’histoire du Château de Cadillac. Construit à la fin du XVIe siècle, il devient une prison pour femmes durant le XIXe siècle, avant de se transformer en Maison de préservation au XXe siècle. Dans la continuité de ses recherches, Agnès Geoffray portera attention aux corps sous influence, aux contraintes infligées aux corps, aux corps opprimés, sous l’angle du féminin et de ses représentations. A partir du site du Château de Cadillac et de recherches aux Archives départementales, le projet Voix éteintes mêlera des pratiques photographiques et textuelles, afin de réinvestir et repenser ces mémoires douloureuses.
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Agnès Geoffray est une artiste française née en 1973, elle vit et travaille à Paris. En 2003, elle est en résidence à la Rijksakademie à Amsterdam puis en 2010 pensionnaire à la Villa Médicis à Rome. Des expositions personnelles au Frac Auvergne (2020), au Point du Jour (2019), à la Galerie Maubert (2018), au CPIF (2017) ont accompagnées des expositions collectives au Centre Pompidou Paris (2019), la Maison rouge (2018), les Rencontres photographiques d’Arles (2017), le Jeu de paume (2016), le Centre Pompidou Metz (2016), le Mac Val (2015). L’artiste est représentée par la Galerie Maubert, Paris et éditée par La Lettre volée, Bruxelles. Le travail d’Agnès Geoffray révèle un univers de tensions, latentes et mystérieuses. Les notions d’emprise, d’autorité, de domination et les résistances qui leur font face, occupent une place centrale dans ses recherches. À la croisée de la photographie, des arts imprimés, de la sculpture et des installations, Agnès Geoffray élabore ou réactive les textes et les images. Dans une posture d’iconographe, elle sonde les images par le biais de mises en scène, de réappropriations ou d’associations photographiques, afin d’interroger leur pouvoir évocatoire, et nous inviter ainsi à reconsidérer notre mémoire.

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