[Conférence #3] Hors-sol : Se positionner après l’école d’art
avec Seumboy Vrainom : €
Cycle des conférences, cycle 2, Master Art
le lundi 15 novembre à 17h au Café Pompier
7 Place Renaudel, Bordeaux
-> obligatoire pour les Master Art
-> Conférence ouverte à tous.tes
Sur une invitation de Phoenix Atala, artiste enseignant à l'ebabx
Seumboy Vrainom : €, apprenti chamane numérique, intervient dans le cadre du Séminaire de production Energy Yes Quality No, le 15 novembre 2021.
[Conférence #3] Hors-sol : Se positionner après l’école d’art
Dans cette conférence, Seumboy présentera son parcours depuis sa sortie des Beaux-Arts d’Angoulême en 2016.
Comment se positionner après l’école d’art ?
Entre les post-diplômes, les expo collectives, les galeries, les ateliers et les résidences ?
Comment rendre visible son travail sur les réseaux ?
Quel est le rôle de l’auto-fiction et de la narration spéculative dans une pratique artistique qui touche à des problématiques d’oppressions contemporaines ?
Doit-on toujours se revendiquer artiste ?
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Seumboy Vrainom : € est un militant Hors-Sol. Pas un « déraciné », encore moins un « de souche », mais bien un « Hors-Sol ». Pur héritier de l’histoire coloniale française, il a grandi au Luth, une cité de région parisienne, au 13e étage d’une tour, flottant dans le virtuel. Face à une difficulté à se réapproprier la terre, il s’est naturellement plongé dans l’espace numérique.
« À l’heure où le retour au local et l’écologie constituent de grandes parts du spectre politique, quelle place reste-t-il pour les Hors-Sol ? C’est la question à laquelle je tente de répondre dans mon parcours. En investissant l’espace dans lequel j’ai mes racines : L’espace numérique. Pendant 5 ans je me suis présenté comme un apprenti chamane numérique. L’apprentissage n’a pas encore abouti et ma recherche m’a conduit à employer le terme «militant Hors-Sol» à la fois comme une provocation et comme l’affirmation d’une position politique.»
Tendu entre la singularité technologique et l’effondrement de la société thermo-industrielle, il milite pour une écologie décoloniale.
Depuis Avril 2020, il a lancé la Chaîne Histoires Crépues qui lui permet de militer au travers de l’espace numérique. Il y réalise des contenus de vulgarisation de l’histoire coloniale française.
Depuis 2016, il a co-fondé le Nani$ôka Groupe, un groupe d’artiste avec lequel il fait des expositions, des performances et des résidences.