[Workshop #5] Fanzine « Body building – body destroying » avec Juliette Bensimon Marchina

https://www.instagram.com/bensimonmarch
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du 11 au 15 octobre 2021

« Leurs peaux étaient le périmètre de leurs mondes, des mondes qu'ils habitaient avec une joie, un contentement et une fierté manifestes. »in Body d'Harry Crews, Gallimard, 1994.

Le workshop vise à la fabrication d’un fanzine collectif avec des contributions individuelles (après les deux premiers menés avec Placid en 2019 et Hendrik Hegray en 2020). La thématique envisagée est le body-building, appréhendé comme l’art de se façonner un corps, de le bâtir, mais aussi de le détruire, à travers les questions de genre, de narration intime et exposée, de corps sculpture, etc. Les médium seront variés, plastiques et écrits, et le format du fanzine sera défini collectivement. Le workshop débutera par une présentation par Juliette Bensimon-Marchina de son parcours et de ses productions.
Première séance : apporter sa trousse (crayons, ciseaux, colle…) et du papier.


Juliette Bensimon-Marchina
Dessinatrice et auteure de bande dessinée, Juliette Bensimon Marchina vit à Liège. Après avoir été chef de rang dans une grande brasserie parisienne, elle se forme à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux (DNSEP en 2009), puis part à New York où elle travaille comme serveuse, et en profite pour voyager (au Mexique notamment). A son retour, elle commence à publier ses premiers dessins dans la revue Crimes et Châtiments, illustrant des articles sur les gangs de New York, sur Nick Venturi parrain marseillais, etc. Sa première bande dessinée La Caïda et Coyota, « qui s'inspire des mystérieuses disparitions de femmes qui ravagent Ciudad Juarez depuis 1993 » est éditée par les Requins Marteaux en 2015. Une deuxième suit quatre ans plus tard, Paz et Polly ; la représentation du corps et la place de la femme y sont saisies à travers des références pop (twerk, hip-hop etc.). En 2020, Libération commande à Juliette Bensimon-Marchina une série de dessins, « Le Sonorama », dans laquelle elle « interprète une de ses chansons cultes » toutes les semaines. Juliette Bensimon-Marchina a réalisé, tout récemment, les illustrations de « Mon arrière-grand-oncle, ce nazi » de Jehanne Bergé dans la revue belge Médor (n°23, juin 2021). « Les faits divers dramatiques occupent une place importante dans l'oeuvre de Juliette Bensimon-Marchina où la violence et l'humour se mêlent par l'absurde. (…) De grands noms tels Weegee - le photographe de la vie nocturne new-yorkaise et de ses crimes, Tobe Hooper (Massacre à la Tronçonneuse), l'auteur de comics Charles Burns (Black Hole), les frères Hernandez (Love and Rockets) ou bien encore Munoz et Sampayo figurent en bonne place dans son panthéon personnel, mais on retrouve aussi dans ses récits l'influence des magazines pulps et des BD populaires à l'instar des Ghetto Libretto mexicains (sensacionales) où se mêlent érotisme, aventure et amour. » (texte des Requins Marteaux)

Type d'actualité