Le paysage, le vivant (du cultivé au non cultivé, des poétiques possibles)
Par la collecte, la cueillette, le glanage, la collection (d'éléments naturels ou non naturels, d'images, de notes graphiques, d'écrits, de paysages sonores...).
Avec l'exploration de notions comme le saltus, la lisière, la friche, le Tiers-paysage, les habitats, le jardin, les adventices, le sauvage, le vivant...
Des lieux d'exploration possible :
- à pieds, dans et autour de l'école : porter une attention particulière à ce qu'on ne regarde pas au quotidien, notamment à la flore spontanée des trottoirs. Aborder des questionnements liés à cette présence végétale non domestiquée, d'ordre esthétique, (ethno)botanique, philosophique...
- à vélo ou en bus, sur une parcelle à Saint-Louis de Montferrand dans laquelle je vais développer un projet cette année en lien avec les autres espèces (où les habitations en ZED ont été détruites et la végétation laissée en libre évolution, au gré de propositions artistiques annuelles)...
En amont : présentation de mon parcours artistique, de mes collaborations. Évocation de références artistiques, scientifiques, philosophiques...
+ Interventions/Rencontres avec
Laurent Roussarie
directeur de l’écosite du Bourgailh pour visite des Marais de Montferrand le mercredi 13 octobre de 14h à 16h
+ Denis Cointe
le mardi 12 entre 9h et midi, dans l’école
diffusion du film de «Digna Sinke» et échange avec les étudiants
Laurent Cerciat
Artiste diplômé DNSEP en 1996 à l’ebabx, co-fondateur et co-responsable du Lieu d’art À suivre… (production et diffusion d’art contemporain) ouvert à Bordeaux de 2004 à 2011.Membre du collectif d’artistes Vous êtes ici (1999/2009), du groupe d’artistes Cum Mensa (2015), de groupes vocaux dont Stella Montis (2016), Laurent Cerciat vit et travaille à Bordeaux. Le travail de Laurent Cerciat tente de questionner notre rapport à la «nature», au vivant, à travers une référence fréquente à l’histoire des jardins et des paysages. De libres déambulations dans l’espace urbain ou rural sont l’occasion de porter un regard nouveau sur l’environnement ordinaire, et une attention particulière à certains détails comme la flore spontanée, par une approche à la fois botanique et esthétique. En résultent des séries photographiques, des sculptures, des installations éphémères, ou encore des jardins artistiques, évoquant le monde végétal ou le mettant en scène, et invitant le spectateur à expérimenter à son tour des cheminements physiques, visuels ou imaginaires.
