[Workshop] "Du burlesque à l’entropie" avec Simon Quéheillard

Burlesque © Une catastrophe primitive. Laurel et Hardy dans le film Tête de pioche, en 1938. Entropie © Asphalt Rundown, oeuvre de Robert Smithson, en 1969, présente une coulée d’asphalte comme une décharge d’énergie, dans une carrière abandonnée de la ville de Rome.
Burlesque © Une catastrophe primitive. Laurel et Hardy dans le film Tête de pioche, en 1938. Entropie © Asphalt Rundown, oeuvre de Robert Smithson, en 1969, présente une coulée d’asphalte comme une décharge d’énergie, dans une carrière abandonnée de la ville de Rome.
du 15 au 18 novembre 2021

[Workshop] "Du burlesque à l’entropie" avec Simon Quéheillard, artiste
invité dans le cadre du Parcours Mécanique Lyrique, cycle 1, Art
 

Burlesque. Se dit aussi Slapstick en anglais (qui signifie coup de bâton). C’est le « bâton claqueur » en français, inoffensif mais très sonore, inspiré du battocchio des bateleurs italiens, réalisant des tours de passe-passe sur la place publique. Aux Etats-Unis, on dit aussi knockabout comedy (qui signifie maltraiter, brutaliser). Ou encore physical humour. Se dit d’un genre de comédie impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.

Entropie. En science, fonction définissant l’état de désordre d’un système. Plus l’entropie d’un système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l’énergie inutilisable pour l’obtention d’un travail ; c’est-à-dire gaspillée, libérée de façon incohérente. Par exemple, dans l’acheminement des marchandises par camion, une part de l’énergie de l’essence est employée pour parcourir ce chemin, une autre est rejetée par le pot d’échappement. Un autre exemple d’entropie : une fuite radioactive dans une centrale nucléaire. Une bombe, tout comme une friche industrielle, peuvent être considérées comme les stades ultimes de déperdition d’énergie.

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Simon Quéheillard
Né en 1977, Simon Quéheillard obtient un DNSEP en 2001 à l’Ecole des Beaux-arts de Bordeaux, où il suit un enseignement dans l’atelier du poète Emmanuel Hocquard, et de l’artiste Anita Molinero. En 2006, a lieu sa première exposition personnelle à la galerie Frédéric Giroux, à Paris. Elle s’intitule L’image dans le papier. En 2008, il publie son livre L’image dans le papier (titre qu’il emprunte à sa précédente exposition). Il s’agit d’une série de notes fragmentaires sur la question de l’image, édité aux Éditions MIX (avec le concours du CNL), après sa rencontre avec le philosophe et éditeur, Fabien Vallos. En 2012, L’Espace Khiasma présente différents travaux photographiques, filmiques et littéraires de l’artiste, lors de son exposition ma plaque sensible (commissariat Olivier Marboeuf). En 2014, son film Maître-vent est sélectionné au Festival Images de Toronto, et reçoit le Prix du public au Chicago Underground film festival. La même année il expose à la galerie des Filles du calvaire, à Paris. En 2015, son oeuvre Pour Olivier Moana Paul entre dans les collections du FNAC (Fonds National d’art Contemporain). En 2016, son film De commencements en commencements (Spectre Productions), est présenté sur les écrans parallèles du FID Marseille, ainsi qu’à la FIAC de Paris (Cinéphémère). En 2017, il expose à la galerie Martine Aboucaya, à Paris. En 2019, a lieu son exposition monographique intitulée Tout me va, à la galerie Silicone, à Bordeaux. En 2020, paraît son second livre Un grand monde pâle, ébauché, dans l’anthologie Triages, des Éditions Tarabuste. Il s’agit d’une suite de poèmes en prose sur ce qu’il nomme « le fond latent de la perception ».En 2021, il réalise son film Une embuscade en suspens, produit et commandité par La forêt d’art contemporain, à l’invitation du commissaire d’exposition Jean-François Dumont.

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