
Madeleine Aktypi est née à Athènes. Elle vit en France depuis la fin du XXe siècle.
Poet/esse et artiste avec un intérêt particulier pour l’histoire et la philosophie des media ainsi que pour les luttes féministes et les pratiques non-binaires et écosophiques, elle travaille et partage ses textes trans*langues sur papier, en ligne ou dans l’espace. De l'édition multiple à l'installation, et de poèmes parasites à la lecture assistée, c'est un processus continu qui se fait de matières, de voix, de mots et de signes au milieu des media, des végétaux, des animaux & des minéraux.
Elle a enseigné à l’erg (Bruxelles, 2012-2016), à EMA Fructidor (Chalon sur Saône, 2014-2018), à l’ISBA (Besançon, 2015) et à l’ESAD Grenoble·Valence (site de Valence, 2018-2021). Bog Data, le travail en mutation - mèmes, différends et écosophie, sa recherche sur les mutations des mots et du travail dans le soi-disant « web du partage », a été commanditée et publiée par les éditions du pôle Recherche de la Cité du Design (2016). Sous le titre, Surrounded poetry : écrire au milieu, elle élabore une thèse de recherche-création à l’Université Grenoble-Alpes (Laboratoire Litt & Arts). Partant de ces recherches, un essai a été publié dans le recueil Politiques de la distraction, éd. Les Presses du réel (2021).
Ses dernières auto-éditions multiples sont Dans le poil du sens et fodd fodder (2019). Elle a participé à des expositions collectives au Centre Pompidou (Paris, 2015, 2021), au Point Commun (Annecy, 2020), à la Maison de l’Ours (Paris, 2020), au MNAC (Bucarest, 2016), à l’Atelier W (Pantin, 2016, 2017, 2022), etc. Elle a performé à la Galerie Air de Paris (2018), à l’Adresse du Printemps (Toulouse, 2018), aux Laboratoires d’Aubervilliers (2019, 2021), au PAN Café ( L’Île-Saint-Denis, 2021), à continuum / föhn, présences (Bordeaux, 2022), et ailleurs.