[ATELIER DE LA RECHERCHE]
aux archives de Bordeaux Métropole
avec Camille Lavaud Benito, artiste
sur une proposition de Charles Gautier et de Nicolas Milhé
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• Le groupe de recherche de l’ebabx se réunira pour une journée de réflexion consacrée à la recherche, qui se tiendra aux Archives Bordeaux Métropole.
Nous aurons le plaisir d’écouter plusieurs intervenant·es, issus·es tant de notre école que d’autres horizons. L’artiste Camille Lavaud Benito interviendra pour partager son rapport aux archives et à la recherche et sa méthodologie.
• Deux étudiantes en DNSEP Design, Pauline Hervouet et Maïsha Mwepu, ainsi que deux étudiantes en DNSEP Art, Sacha Tanguy et Eva Ragheboom, participeront également. Pauline et Maïsha reviendront sur le projet qu’elles mènent actuellement au Mucem, intitulé Composer les mondes : Narrations et arts de l’histoire, tandis que Sacha et Eva exposeront leurs recherches réalisées au sein de l’école dans le cadre de leurs parcours respectifs.
• Une visite des Archives Bordeaux Métropole est également au programme, suivie d’une présentation du lieu et de ses enjeux par des acteurs et actrices de l’établissement. Ce moment sera l’occasion d’un échange ouvert, centré sur des projets qui peuvent avoir un lien direct ou indirect avec la recherche ou son ancrage.
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Camille Lavaud Benito
Camille Lavaud Benito est née à Bergerac, en 1981, elle vit et travaille entre un village de Dordogne et Paris. Elle est diplômée DNSEP art de l’école supérieure des beaux-arts de Bordeaux en 2006. Camille Lavaud Benito tire ses fils entre réalités et fiction. Passionnée d’histoire(s), sa technique est rodée : fouiller les archives, en exhumer le point de départ d’une exploration narrative pour donner vie à un tout un univers. L’ensemble de son travail explore et entremêle différentes expressions artistiques, comme l’histoire du graphisme et le cinéma. Cet art du récit s’organise par stratigraphies de faits collectés et d’histoires multiples. Une méthode qui a fait ses preuves. Son premier album La vie souterraine a reçu, en 2022, le prix Révélation au festival International de la BD d’Angoulême. « La bande dessinée a toujours été une base de travail. Je me sers de ces codes pour mieux la détourner. Ce qui m’intéresse, c’est cette recherche constante sur la ligne ». Elle pratique également la réalisation d’affiches, l’illustration de presse, le film et fréquemment les pochettes de disques avec le Label parisien Born Bad Records.
